Guanajuato


Comment dire…Plus mignon, tu meurs !
Pour la première étape de notre petit tour des villes coloniales, on peut dire qu’on n’en prend plein les yeux… Et les jambes ! Car Guanajuato ne demande qu’a révéler les petites merveilles dont elle recèle, mais pour les mériter, il faut grimper et se perdre dans un dédale de placettes et de ruelles escarpées.
Depuis les hauteurs, la vue est un enchantement, et on a l’impression de dominer le village des Polly Pocket !
La seule véritable “horreur” de la journée, c’est le Musée des momies, vers lequel nous nous sommes pourtant hatés; des dizaines de corps anonymes déséchés tout droit sortis du cimetière voisin il y a une centaine d’années… Des visages pétrifiés qui donnent la nausée et, apothéose du morbide, une galerie avec uniquement des corps d’enfants…. Beurk ! Improbable, mais intéressant de constater une fois de plus à quel point les Mexicains une vision de la mort si différente de la notre.
Comme l’affaire ne nous a pas coupé l’appétit longtemps, on grignote un morceau sur un stand du marché puis repartons nous promener. En fin d’après-midi, il est temps de faire une pause : sur la place Juarez, les mariachis se regroupent en attendant de jouer la sérénade et le kiosque s’anime d’un concert.



Ciudad de Mexico - L'extraordinaire musée d'art populaire


Ciudad de Mexico

Grace à un vol depuis Mérida, nous sommes catapultés à Ciudad de Mexico. L'aéroport étant situé dans la ville, nous survolons l'hyper-giga-mégalope avant d'atterrir et réalisons l'ampleur de "la chose".
Rien à voir avec le Mexique rencontré jusque là : les fast-foods se chevauchent au pied des tours de bureaux sur des avenues qui pourraient être celles de New-York ou Paris. Dans la zona rosa, le quartier gay ( un quartier gay, mes aieux, pas vu ça depuis Rio ! ) où se trouve notre auberge, se croisent adolescents main dans la main et travailleurs en costume. Happés par une foule pressée, nous nous engoufrons dans le métro. Pas de temps à perdre, car à districto federal (le nom donné par les mexicains à la capitale), impossible de ne rien faire.
Après avoir un peu erré dans les quartiers huppés, nous parcourons le centro en long en large et en travers.
On y trouve une sorte de chaos populaire assez agréable, des familles venues chercher les uniformes de la rentrée et les derniers cahiers, les cireurs de chaussures, les vendeurs ambulants ainsi qu'un nombre incroyable d'églises, musées, librairies... bref, on ne sait plus où donner de la tête et de toute évidence, le temps va nous manquer !

Isla Holbox et les requins baleines


Léo encore sous le coup du décalage horaire, nous fuyons Cancun pour Isla Holbox.
Quelques ruelles en sables qui rejoignent toutes la plage, quelques auberges et un nombre bien supérieur de palmiers que d'habitants.
Alors que nous cherchons un truc à manger, un gros nounours tatoué pour alpague : “Dites, ça vous dit d’aller voir les requins baleines ?”
Et nous : “ Qui, que, quoi, comment ça des requins ?”
Le dénommé Daniel, moniteur de plongée de son état installé sur l’ile depuis quelques mois, nous apprend autour d’un poisson grillé que l’ile est le point de départ pour observer les tiburons ballenas. Après un petit cours de biologie gratos, il nous invite donc à repasser le voir si cela nous intéresse.
Pas besoin de réfléchir longtemps, et le lendemain matin, on embarque en direction du large pour aller voir ces mammifères quasi préhistoriques.
Sur le chemin et sous un soleil de plomb, les dauphins nagent à notre rencontre, et à l’approche de ces “requins” mangeurs de plancton, nous nous retrouvons face à une raie manta de trois metres d’envergure!
À ce stade, on aurait pu nous ramener, on était déjà comblés, mais voila qu’on se retrouve face au “monstre”: dix mètres de long et la centaine d’années bien tassée selon le guide… on reste sans voix.
Tour à tour, nous sautons à l'eau armés d’un masque et d’un tuba, pour nager en compagnie de notre nouveau copain. Il faut donner pas mal de coup de palmes, car la grosse bête ne compte visiblemente pas manger les petites, mais le spectacle est magique.
Sur le retour nous dégustons un ceviche préparé par l'équipage, dans une lagune habitée par des colonies de pélicans.
Si c'est pas le paradis...  

El ultimo dia

 

Voilà, après six mois de vie commune, de folles aventures et d'un nombre incalculable de " Ustedes estan hermanas ? " ( "Vous êtes soeurs?") le couple se sépare. Pas pour longtemps, fort heureusement, mais Flo doit rentrer dans notre bon vieux pays du fromage préparer sa rentrée avec les mini-pouces.
Nous partons donc festoyer comme il se doit notre dernière dans un restaurant de lujo. Qu'on nous envoie les viandes grillées, le guacamole, les limonades et les mariachis!

Valladolid, les cenotes de Smaula et Dnitzup

Nous adoptons Valladolid pour les quatre derniers jours avant le retour a Cancun la monstrueuse. On utilise la chaleur comme prétexte pour ne pas faire grand chose, et c'est bien agréable. A midi, après une ou deux heures de gribouillages, nous regardons donc péniblement la montre " faudrait se bouger, non?".
La visite des ruines d'Ek Balam, un tour de byciclette pour visiter les cenotes, ces puits souterrains qui alimentaient les mayas en eau potable, fin de la journée, les deux mémères rentrent au bercail.
Faut dire qu'un après-midi, en déroulant un toile cirée kitschissime dont nous comptons faire l'achat, Gwladys se retrouve a quelques centimètres d'un bien vilain scorpion. " Pose cette toile ! " lache Flo, un brin de terreur dans les yeux. S'en suivent une série de bondissements dans le magasin, la vendeuse qui crie " Tue-le, tue-le !", jusqu'a ce que, fatalement, la bête se retrouve écrasée dans le caniveau. Trop d'adrénaline, le retour a l'auberge s'impose afin de développer quelques théories sur le fait que peut-être, il a pondu dans nos toiles, et peut-être bien aussi que les bébés vont naitre dans notre sac a dos...Bref, de l'action !!
Comme ce serait un peu tristoune de se cantonner au guacamole + nachos, nous allons a la conquête du restau "animé" de la ville. Au son de reprises un peu médiocres des Eagles, nous tentons les spécialités Yucatecas : c´est un échec pour le plat de "Queso Relleno" (Fromage Fourré) qui s´avère étre une ragougnasse de maïs mélangée à un viande mixée...Définitivement, il semblerait qu'ici, on mise plus sur la quantité que sur la qualité...
On tente une boisson saveur "Horchata" (orgeat) très prisée des Mexicains, mais qui ne détronne pas l'eau sucrée saveur "Jamaica", une infusion de fleur d´Hibiscus, qui a conquis le coeur de Flo.